Retour aux actualités
Article suivant
Article précédent

Les Echos Start - Témoignage de Yannick Kerléguer responsable du Club V.I.E Portugal

Interview

-

29/05/2017

 
 
Ces jeunes Français qui ont choisi de venir vivre au Portugal
Plus de 15.000 Français sont inscrits sur le registre consulaire au Portugal. Ces dernières années ont vu une arrivée massive de nos concitoyens, en raison notamment des prix de l'immobilier attractifs et des facilités fiscales qui leur sont faites.

Les avantages fiscaux ne sont pas pour rien dans l'engouement des Français pour le Portugal. La douceur de vivre qui caractérise le pays joue, elle aussi, un rôle indéniable. Les opportunités de carrière restent toutefois un moteur puissant comme le montre les témoignages de ces Français qui ont tenté l'aventure.
 

Yannick Kerléguer vit avec bonheur depuis cinq ans à Porto

En V.I.E. en Tunisie entre 2010 et 2012, Yannick Kerléguer ne souhaitait pas rentrer en France une fois son contrat terminé. Il trouve alors un compromis avec son entreprise qui le poste à Porto, où il vit depuis cinq ans."Je suis acheteur dans l’industrie, avec un périmètre comprenant divers pays d’Europe. Nos services centraux étant basés en France, l’interaction avec la France est permanente dans le cadre du travail."

Passé par une école d'ingénieurs tout en étant en apprentissage à mi-temps, le jeune homme recommande cette formule qui lui a permis de trouver facilement du travail. Le Portugal lui offre une expérience intéressante et il constate que de plus en plus de Français s'y installent. "Au-delà des Erasmus de passage, il y a de plus en plus d’actifs Français qui viennent, ainsi que des retraités venant profiter de l’avantage fiscal RNH. Le coût de la vie y est correct et la météo agréable ! Les Portugais sont accueillants et bienveillants, même si pour une vraie intégration c’est toujours le hasard des rencontres ! Mais bien que la situation s’améliore depuis 3 ou 4 années, le chômage reste élevé ; je trouve que l’insertion dans la vie active des jeunes au Portugal est plus dure qu’en France."

 
Alexis Charrette et Claire Anquetin ont parié sur l'immobilier

Leur Savoie natale ne leur manque pas. Le couple a choisi de partir vivre une expérience au Portugal, attiré par la mer, la gentillesse de la population, la proximité de la France… "Nous avons choisi Porto, explique Alexis, qui est une ville de province tranquille. Notre famille voulait vivre quelque chose de nouveau, mais avec des établissements scolaires français pour accueillir nos enfants et qui ne soit pas trop loin de nos amis, de notre famille."

Avec son épouse, Alexis Charette voulait monter une agence immobilière dans la lignée de celle qu'il avait déjà ouverte en France. "Nous nous sommes vite aperçus que ce n'était pas possible car le marché immobilier ne le permettait pas. En fait, nous avons été séduits par les vieux immeubles de Porto, qui étaient tout de même très dégradés. Du coup, nous avons un peu changé de métier : nous avons racheté un immeuble, l'avons retapé, puis revendu par lots. Comme cela a marché, nous avons décidé de poursuivre sur ce créneau porteur." Un choix qu'ils ne regrettent pas puisque leur entreprise marche bien et que toute leur petite famille s'est parfaitement adaptée à cette nouvelle vie !

Bertrand Mangano a créé son job à Lisbonne

Après une longue expérience d’expatriation en Angola, Bertrand Mangano a choisi de s’installer dans un autre pays lusophone, le Portugal. "Je voulais avoir une qualité de vie semblable à celle d’une ville de province tout en bénéficiant de la vitalité d’une capitale. Lisbonne était la destination idéale. J’ai donc “construit” mon emploi en créant une structure indépendante. Je travaille pour Skillink en tant que country manager, où je recrute des profils digitaux."

Pour ce diplômé d’un Master Miage spécialisé dans la gestion de projets informatiques, le Portugal reste une bonne opportunité, sous condition. "Il faut avoir des compétences fortes, car les Portugais sont eux aussi très bien formés. La bonne volonté ne suffit pas. L’économie du pays reste fragile, le plus sûr est de pouvoir travailler pour d’autres pays européens. D’ailleurs, nous avons beaucoup de plateaux multilingues ici, toutes les nationalités sont présentes. Le pays accueille beaucoup de start-ups, moi-même je suis installé dans un incubateur. Mais pour que ça marche, il faut parler portugais et accepter de voir son salaire réduit."
 

 
J'aime
12278 vues Visites
Partager sur

Commentaires0

Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.

Articles suggérés

Interview

Développer sa capacité d'adaptation : le challenge d'un ancien V.I. gérant d'une agence de voyage au Japon

LG

Laura GIBELIN

01 mars

1

2

Interview

Le Bitcoin pour les nuls : 3 questions à Adli Takkal Bataille

HB

Haloa Boana M'ze

03 janvier

2

Actualités du réseau

COLLAB CLUB V.I.E X LE COQ SPORTIF

photo de profil d'un membre

Julien Panouillot

26 juillet

1

2