Le programme V.I.E repart en trombe et repasse le cap des 10 000 jeunes en poste
➡️ Après les années Covid difficiles, le Volontariat International en Entreprise (V.I.E) fait mieux que reprendre des couleurs. En témoigne le cap des 10 000 contrats en poste tout récemment franchis, avec une reprise particulièrement soutenue dans des pays comme les USA et le Canada.
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Fort redémarrage au Canada et aux États-Unis
➡️ Ce sont souvent des expériences qui enrichissent leurs compétences et accélèrent leur carrière, et, pour les entreprises, notamment les PME, un facteur de renforcement de leur capacité à l’international.
Christophe Monnier espère, pour ce 23ᵉ anniversaire, passer le cap des 100 000 V.I.E cumulés en 23 ans et a prévu un événement spécial début octobre.
« Si on veut se développer à l’international, il faut attirer des talents, c’est vous »
Plus encourageant encore, les résultats d’une enquête récente menée par l’EDEC auprès de 4000 de ces jeunes ont de quoi dissiper toutes les craintes d’une désaffection de leur part pour ce programme après les désagréments liées à la crise sanitaire : 97 % le conseilleraient à d’autres jeunes, 88 % estiment que c’est un bon dispositif d’insertion professionnelle et 92 % sont en emploi 6 mois après la fin de leur mission.
Quant aux entreprises, elles saluent le dispositif en embauchant le jeune VIE dans 50 % des cas. Une des qualités qu’elles apprécient : leur capacité à s’adapter à des univers culturels différents. Plusieurs dirigeants en ont témoigné au cours de la soirée.
Alain Taieb, fondateur et président du groupe Mobilitas, ETI familiale de 4500 personne présente dans 98 pays, lui-même ancien V.S.N.E (ancêtre du V.I.E), en a recruté près de 440 en une vingtaine d’années. Et plusieurs s’y sont incrustés « le numéro 2 du groupe est un ancien V.I.E qui a 30 ans, et 3 ex. V.IE sont au directoire ». Administrateur et membre du comité exécutif du comité national des Conseillers du commerce extérieur (CNCCEF), c’est un fervent promoteur de ce programme, notamment pour muscler les capacités des PME françaises à se projeter à l’international : « si on veut se développer à l’international, il faut attirer des talents, c’est vous » a-t-il lancé à l’assemblée.
Autre témoignage, celui du groupe d’ingénierie Alten, qui connaît une expansion internationale continue (3,8 Md EUR de CA en 2022, en hausse de 30 %, 68 % à l’international) : pour ce groupe, le recrutement de V.I.E fait partie intégrante de sa politique de recrutement de jeunes talents, avec des besoins en consultants et business managers juniors, mais aussi dans les services support. Il a des besoins au Royaume-Uni, au Canada, au Mexique, aux Etats-Unis. Chez Alten, 170 V.I.E sont déjà en poste et le groupe compte en recruter 400 dès l’année prochaine.
Mazars, gros cabinet d’audit et de conseil financier internationalisé (2,45 Md EUR de CA en hausse de 16,4 % en 2022, présent dans 95 pays), est un autre recruteur régulier de V.I.E, au rythme de 3 à 5 par an. Il en recherche 10 actuellement, pour des missions dans l’audit financier et la gestion de projets.
Si le poids des grandes entreprises telles que celles qu’on vient de citer reste important en nombre de recrutement, la part des PME et ETI progresserait néanmoins : elles représenteraient actuellement les trois quarts des 2000 entreprises qui emploient actuellement des V.I.E.
Plus d'informations : https://lnkd.in/e7dPh5n9
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Article rédigé par Christine Gilguy - LE MOCI
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