La Chronique Culturelle de JCC - S'évader de France ... tout en suivant les matchs de l'Euro ...
C'est possible ! Et plus précisément vous pouvez humer l'air de Marrakech, Bamako, Bagdad, Grenade, Babylone, Delhi et plonger dans les profondeurs des jungles équatoriales ..... sans quitter Paris !
Il suffit pour cela de parcourir 3 expositions superbes :
- Douanier Rousseau à OrsayIl suffit pour cela de parcourir 3 expositions superbes :
- Jardins d'Orient (de l'Alhambra au Taj Mahal) à l'IMA (l'Institut du Monde Arabe : pour les non-initiés !)
- Seydou KeÏta au Grand Palais
Commençons par une superbe découverte supplémentaire de cette année qui décidément met à l'honneur de très grands artistes .... quasi inconnus.
Après le peintre lusitanien Amadeo Souza-Cardoso dont je vous avais vanté le talent exceptionnel, le Grand Palais dévoile une centaine de photographies (voire 150) de Seydou Keïta, photographe de Bamako qui à partir des années 50, à "tiré le portrait" de tout ce que la capitale du Mali comptait de notables, étudiants, midinettes, matrones, militaires .... et pères de famille voulant passer à la postérité avec épouse(s) et marmaille.
Dans la photographie de portraits (à laquelle je ne connais pas grand chose , soyons clair) je distingue :
- les photographes qui captent l'air du temps en même temps que leurs modèles : genre Doisneau, Sergio Larrain ou certains photographes italiens des années 60
et
- les photographes qui investissent totalement leur modèle pour en faire ressortir "la vérité" et en faire leur complice : je pense à Diane Arbus, Avedon, Steichen.
Et dans cette 2ème catégorie, il y a ceux qui arrivent à trouver la vérité, la beauté du modèle dans sa rudesse (voire sa laideur), sur son lieu de travail, ou avec ses accessoires de travail (Arbus, Avedon)
Et ceux qui - avec le modèle - construisent du rêve : Steichen par exemple.
Seydou Keyta appartient à cette catégorie ; mais là où Steichen fait un peu "studio Harcourt" (glamour, évanescent, image de soi que l'on veut donner aux autres) , Keyta permet à ses modèles de construire l'image d'eux mêmes qu'ils veulent garder pour eux mêmes.
Il met à leur disposition vêtements (costumes d'élégant dandy, panamas, jupes "à l'européenne") ou/et accessoires "anecdotiques et improbables" (scooter, poste à galène, chaises, vélos) ; et il leur propose des poses "sur catalogue" (des exemplaires de photos d'autres clients).
Au final on voit des gens heureux du moment passé à poser pour la postérité. C'est émouvant, charmant, et en même temps superbe car il sait aider le modèle à "construire sa vérité vraie". Le modèle .... ou les modèles .... car visiblement beaucoup de "bamakois" aimaient poser avec leur pote ou leur meilleure amie. Et cela donne des ensembles assez bluffant.
J'ose à peine l'affirmer, mais j'ai trouvé certaines photos aussi belles que des Van Dick !
C'est à admirer jusqu'au 11 juillet donc courrez y vite ! !
Après le peintre lusitanien Amadeo Souza-Cardoso dont je vous avais vanté le talent exceptionnel, le Grand Palais dévoile une centaine de photographies (voire 150) de Seydou Keïta, photographe de Bamako qui à partir des années 50, à "tiré le portrait" de tout ce que la capitale du Mali comptait de notables, étudiants, midinettes, matrones, militaires .... et pères de famille voulant passer à la postérité avec épouse(s) et marmaille.
Dans la photographie de portraits (à laquelle je ne connais pas grand chose , soyons clair) je distingue :
- les photographes qui captent l'air du temps en même temps que leurs modèles : genre Doisneau, Sergio Larrain ou certains photographes italiens des années 60
et
- les photographes qui investissent totalement leur modèle pour en faire ressortir "la vérité" et en faire leur complice : je pense à Diane Arbus, Avedon, Steichen.
Et dans cette 2ème catégorie, il y a ceux qui arrivent à trouver la vérité, la beauté du modèle dans sa rudesse (voire sa laideur), sur son lieu de travail, ou avec ses accessoires de travail (Arbus, Avedon)
Et ceux qui - avec le modèle - construisent du rêve : Steichen par exemple.
Seydou Keyta appartient à cette catégorie ; mais là où Steichen fait un peu "studio Harcourt" (glamour, évanescent, image de soi que l'on veut donner aux autres) , Keyta permet à ses modèles de construire l'image d'eux mêmes qu'ils veulent garder pour eux mêmes.
Il met à leur disposition vêtements (costumes d'élégant dandy, panamas, jupes "à l'européenne") ou/et accessoires "anecdotiques et improbables" (scooter, poste à galène, chaises, vélos) ; et il leur propose des poses "sur catalogue" (des exemplaires de photos d'autres clients).
Au final on voit des gens heureux du moment passé à poser pour la postérité. C'est émouvant, charmant, et en même temps superbe car il sait aider le modèle à "construire sa vérité vraie". Le modèle .... ou les modèles .... car visiblement beaucoup de "bamakois" aimaient poser avec leur pote ou leur meilleure amie. Et cela donne des ensembles assez bluffant.
J'ose à peine l'affirmer, mais j'ai trouvé certaines photos aussi belles que des Van Dick !
C'est à admirer jusqu'au 11 juillet donc courrez y vite ! !
Le grand voyage, c'est évidemment l'IMA avec sa délicieuse exposition consacrée aux Jardins d'Orient : une quinzaine de thématiques très différentes (les "paradis" des origines , l'eau fondatrice, jardinier du paradis, Al-Andalous, le Prince en son jardin, les tombes-jardins mogholes, parc miroir de la société, le jardin public ....) permettent comme je le disais en intro de voyager dans tout le monde arabo-persique de 3000 avant JC (jardins suspendus) à nos jours, en passant par Majorelle (villa d'YSL à Marrakech), les grandes norias d'Hama en Syrie (aujourd'hui certainement détruites), et le palais de Cyrus à Pasargades dans le désert du Fars !
Les musées du monde entier ont prêté qui un tapis, qui une margelle de puits en marbre, qui un aquamanile .....
Beaucoup de gravures de diplomates et soldats européens voyageurs, beaucoup de merveilleuses miniatures persanes de la fameuse collection Khalili de Londres, beaucoup de photos contemporaines souvent amusantes : la diversité des objets exposés est éblouissante. Et comme la scénographie générale rappelle subtilement les bassins alimentant les jardins de Grenade ou Lahore .... on passe 2 heures totalement dépaysantes.
Sur le parvis de l'IMA, un jardin d'Orient reconstitué et revisité est à la fois réussi .... et loupé : le pari technique et végétal est indéniablement démonstratif mais il ne s'en dégage pas à mon sens la poésie visuelle et sonore (bruit de l'eau) constitutive des jardins arabo-persiques. Encore fallait-il tenter la chose probablement !
Ceci étant la "collection" de rosiers est un régal en cette fin juin, où la rose se fane en apothéose de couleurs, de formes et de parfums. C'est jusqu'au 25 septembre mais les roses ne tiendront pas jusque là .....
Après le jardin ordonnancé, la Jungle ! Et Douanier Rousseau à Orsay. C'est une exposition qui m'a laissé sceptique.
Car dans une 1ère partie, les commissaires ont voulu réintroduire Rousseau au côté de ses "maitres" : Uccello, Carpacio, Ingres, Signac, Cezanne, Delacroix. Et cela est rude pour notre douanier à mon sens. Ou en tous les cas pour mon esthétique personnelle certainement un poil traditionaliste !
Le gars d'ailleurs est "impayable" : il se sentait comme l'un des très grands maitres de l'avant garde du XXème siècle et n'avait pas peur de le clamer haut et fort. Et on se dit que tout de même entre lui et Cézanne ....
Mais en même temps ses admirateurs et défenseurs se nomment Picasso, Apollinaire, Signac, Delaunay, Alfred Jarry ! ! ! Et Frida Kaklo , Diego Rivera, de Chirico, Fernand Leger, Gauguin, Nolde, Kandinsky et Franz Marc, Max Beckmann lui rendront des hommages appuyés .....
Bref dans les 1ères salles, je me demandais pourquoi j'étais venu ; puis on tombe sur "La Guerre" et "La charmeuse de serpents" (tous 2 à Orsay) , "Le rêve" (prêté par le MOMA), et 6 tableaux de la Jungle (Cleveland, Pouchkine-Moscou, Chicago, Washington, Philadelphie et Bâle) ; et là on comprend pourquoi on a bien fait de venir car on comprend tout ce que les visionnaires du début du XXème ont ressenti : le Surréalisme, l'Art Déco, la fascination du primitif ....
On réalise la chance inouïe que l'on a de passer 15 minutes devant "Le rêve" sans bousculade.
On comprend aussi que voir en un seul coup d'oeil les 6 tableaux de jungle dans une grande rotonde au 3/4 vide ..... c'est une chance unique .... qu'il ne faut manquer à aucun prix (même - pour moi - au prix de se farcir la 1ère partie de l'expo). Chance qu'il faut saisir d'ici le 17 juillet !
Les musées du monde entier ont prêté qui un tapis, qui une margelle de puits en marbre, qui un aquamanile .....
Beaucoup de gravures de diplomates et soldats européens voyageurs, beaucoup de merveilleuses miniatures persanes de la fameuse collection Khalili de Londres, beaucoup de photos contemporaines souvent amusantes : la diversité des objets exposés est éblouissante. Et comme la scénographie générale rappelle subtilement les bassins alimentant les jardins de Grenade ou Lahore .... on passe 2 heures totalement dépaysantes.
Sur le parvis de l'IMA, un jardin d'Orient reconstitué et revisité est à la fois réussi .... et loupé : le pari technique et végétal est indéniablement démonstratif mais il ne s'en dégage pas à mon sens la poésie visuelle et sonore (bruit de l'eau) constitutive des jardins arabo-persiques. Encore fallait-il tenter la chose probablement !
Ceci étant la "collection" de rosiers est un régal en cette fin juin, où la rose se fane en apothéose de couleurs, de formes et de parfums. C'est jusqu'au 25 septembre mais les roses ne tiendront pas jusque là .....
Après le jardin ordonnancé, la Jungle ! Et Douanier Rousseau à Orsay. C'est une exposition qui m'a laissé sceptique.
Car dans une 1ère partie, les commissaires ont voulu réintroduire Rousseau au côté de ses "maitres" : Uccello, Carpacio, Ingres, Signac, Cezanne, Delacroix. Et cela est rude pour notre douanier à mon sens. Ou en tous les cas pour mon esthétique personnelle certainement un poil traditionaliste !
Le gars d'ailleurs est "impayable" : il se sentait comme l'un des très grands maitres de l'avant garde du XXème siècle et n'avait pas peur de le clamer haut et fort. Et on se dit que tout de même entre lui et Cézanne ....
Mais en même temps ses admirateurs et défenseurs se nomment Picasso, Apollinaire, Signac, Delaunay, Alfred Jarry ! ! ! Et Frida Kaklo , Diego Rivera, de Chirico, Fernand Leger, Gauguin, Nolde, Kandinsky et Franz Marc, Max Beckmann lui rendront des hommages appuyés .....
Bref dans les 1ères salles, je me demandais pourquoi j'étais venu ; puis on tombe sur "La Guerre" et "La charmeuse de serpents" (tous 2 à Orsay) , "Le rêve" (prêté par le MOMA), et 6 tableaux de la Jungle (Cleveland, Pouchkine-Moscou, Chicago, Washington, Philadelphie et Bâle) ; et là on comprend pourquoi on a bien fait de venir car on comprend tout ce que les visionnaires du début du XXème ont ressenti : le Surréalisme, l'Art Déco, la fascination du primitif ....
On réalise la chance inouïe que l'on a de passer 15 minutes devant "Le rêve" sans bousculade.
On comprend aussi que voir en un seul coup d'oeil les 6 tableaux de jungle dans une grande rotonde au 3/4 vide ..... c'est une chance unique .... qu'il ne faut manquer à aucun prix (même - pour moi - au prix de se farcir la 1ère partie de l'expo). Chance qu'il faut saisir d'ici le 17 juillet !
A vos agendas ! ! !
JCC pour le Club V.I.E
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La Chronique Culturelle de JCC - S'évader de France ... tout en suivant les matchs de l'Euro ...
2016-06-23 11:02:24
www.clubvie.fr
https://www.clubvie.fr/medias/image/15625187055b447a632981d.jpg
2016-06-23 11:02:24
2016-06-23 09:45:42
C'est possible ! Et plus précisément vous pouvez humer l'air de Marrakech, Bamako, Bagdad, Grenade, Babylone, Delhi et plonger dans les profondeurs des jungles équatoriales ..... sans quitter Paris !
Il suffit pour cela de parcourir 3 expositions superbes :
- Douanier Rousseau à Orsay
- Jardins d'Orient (de l'Alhambra au Taj Mahal) à l'IMA (l'Institut du Monde Arabe : pour les non-initiés !)
- Seydou KeÏta au Grand Palais
Commençons par une superbe découverte supplémentaire de cette année qui décidément met à l'honneur de très grands artistes .... quasi inconnus.
Après le peintre lusitanien Amadeo Souza-Cardoso dont je vous avais vanté le talent exceptionnel, le Grand Palais dévoile une centaine de photographies (voire 150) de Seydou Keïta, photographe de Bamako qui à partir des années 50, à "tiré le portrait" de tout ce que la capitale du Mali comptait de notables, étudiants, midinettes, matrones, militaires .... et pères de famille voulant passer à la postérité avec épouse(s) et marmaille.
Dans la photographie de portraits (à laquelle je ne connais pas grand chose , soyons clair) je distingue :
- les photographes qui captent l'air du temps en même temps que leurs modèles : genre Doisneau, Sergio Larrain ou certains photographes italiens des années 60
et
- les photographes qui investissent totalement leur modèle pour en faire ressortir "la vérité" et en faire leur complice : je pense à Diane Arbus, Avedon, Steichen.
Et dans cette 2ème catégorie, il y a ceux qui arrivent à trouver la vérité, la beauté du modèle dans sa rudesse (voire sa laideur), sur son lieu de travail, ou avec ses accessoires de travail (Arbus, Avedon)
Et ceux qui - avec le modèle - construisent du rêve : Steichen par exemple.
Seydou Keyta appartient à cette catégorie ; mais là où Steichen fait un peu "studio Harcourt" (glamour, évanescent, image de soi que l'on veut donner aux autres) , Keyta permet à ses modèles de construire l'image d'eux mêmes qu'ils veulent garder pour eux mêmes.
Il met à leur disposition vêtements (costumes d'élégant dandy, panamas, jupes "à l'européenne") ou/et accessoires "anecdotiques et improbables" (scooter, poste à galène, chaises, vélos) ; et il leur propose des poses "sur catalogue" (des exemplaires de photos d'autres clients).
Au final on voit des gens heureux du moment passé à poser pour la postérité. C'est émouvant, charmant, et en même temps superbe car il sait aider le modèle à "construire sa vérité vraie". Le modèle .... ou les modèles .... car visiblement beaucoup de "bamakois" aimaient poser avec leur pote ou leur meilleure amie. Et cela donne des ensembles assez bluffant.
J'ose à peine l'affirmer, mais j'ai trouvé certaines photos aussi belles que des Van Dick !
C'est à admirer jusqu'au 11 juillet donc courrez y vite ! !
Le grand voyage, c'est évidemment l'IMA avec sa délicieuse exposition consacrée aux Jardins d'Orient : une quinzaine de thématiques très différentes (les "paradis" des origines , l'eau fondatrice, jardinier du paradis, Al-Andalous, le Prince en son jardin, les tombes-jardins mogholes, parc miroir de la société, le jardin public ....) permettent comme je le disais en intro de voyager dans tout le monde arabo-persique de 3000 avant JC (jardins suspendus) à nos jours, en passant par Majorelle (villa d'YSL à Marrakech), les grandes norias d'Hama en Syrie (aujourd'hui certainement détruites), et le palais de Cyrus à Pasargades dans le désert du Fars !
Les musées du monde entier ont prêté qui un tapis, qui une margelle de puits en marbre, qui un aquamanile .....
Beaucoup de gravures de diplomates et soldats européens voyageurs, beaucoup de merveilleuses miniatures persanes de la fameuse collection Khalili de Londres, beaucoup de photos contemporaines souvent amusantes : la diversité des objets exposés est éblouissante. Et comme la scénographie générale rappelle subtilement les bassins alimentant les jardins de Grenade ou Lahore .... on passe 2 heures totalement dépaysantes.
Sur le parvis de l'IMA, un jardin d'Orient reconstitué et revisité est à la fois réussi .... et loupé : le pari technique et végétal est indéniablement démonstratif mais il ne s'en dégage pas à mon sens la poésie visuelle et sonore (bruit de l'eau) constitutive des jardins arabo-persiques. Encore fallait-il tenter la chose probablement !
Ceci étant la "collection" de rosiers est un régal en cette fin juin, où la rose se fane en apothéose de couleurs, de formes et de parfums. C'est jusqu'au 25 septembre mais les roses ne tiendront pas jusque là .....
Après le jardin ordonnancé, la Jungle ! Et Douanier Rousseau à Orsay. C'est une exposition qui m'a laissé sceptique.
Car dans une 1ère partie, les commissaires ont voulu réintroduire Rousseau au côté de ses "maitres" : Uccello, Carpacio, Ingres, Signac, Cezanne, Delacroix. Et cela est rude pour notre douanier à mon sens. Ou en tous les cas pour mon esthétique personnelle certainement un poil traditionaliste !
Le gars d'ailleurs est "impayable" : il se sentait comme l'un des très grands maitres de l'avant garde du XXème siècle et n'avait pas peur de le clamer haut et fort. Et on se dit que tout de même entre lui et Cézanne ....
Mais en même temps ses admirateurs et défenseurs se nomment Picasso, Apollinaire, Signac, Delaunay, Alfred Jarry ! ! ! Et Frida Kaklo , Diego Rivera, de Chirico, Fernand Leger, Gauguin, Nolde, Kandinsky et Franz Marc, Max Beckmann lui rendront des hommages appuyés .....
Bref dans les 1ères salles, je me demandais pourquoi j'étais venu ; puis on tombe sur "La Guerre" et "La charmeuse de serpents" (tous 2 à Orsay) , "Le rêve" (prêté par le MOMA), et 6 tableaux de la Jungle (Cleveland, Pouchkine-Moscou, Chicago, Washington, Philadelphie et Bâle) ; et là on comprend pourquoi on a bien fait de venir car on comprend tout ce que les visionnaires du début du XXème ont ressenti : le Surréalisme, l'Art Déco, la fascination du primitif ....
On réalise la chance inouïe que l'on a de passer 15 minutes devant "Le rêve" sans bousculade.
On comprend aussi que voir en un seul coup d'oeil les 6 tableaux de jungle dans une grande rotonde au 3/4 vide ..... c'est une chance unique .... qu'il ne faut manquer à aucun prix (même - pour moi - au prix de se farcir la 1ère partie de l'expo). Chance qu'il faut saisir d'ici le 17 juillet !
A vos agendas ! ! !
JCC pour le Club V.I.E
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