Yann Rousseau compare Pyongyang à la Chine des années 1980. Les années 1960 et 1970 furent des années de gloire, suivies de 20 ans de famine où 2 sur 20 millions de Nord-Coréens sont décédés. La publicité y est bien évidemment inexistante mais on peut voir de nombreuses voitures neuves dans les rues (généralement de marque BYD). Le peuple ne peut pas acheter de voitures, elles servent donc de « récompenses » de la part du gouvernement. Enfin, l’Internet existe mais seuls 28 sites sont accessibles, tous appartenant à l’Etat.
La journée de ski au Masik Pass revient à 80 dollars pour les touristes. Les pistes sont pratiquement vides car les locaux viennent visiter plutôt que skier. On n’y trouve presque que des touristes Chinois aisés. La station, construite pratiquement à la main en moins de deux ans, a été lourdement utilisée pour la propagande afin de faire monter en flèche la popularité de Kim Jong-Un.
Selon Yann Rousseau, le peuple nord-coréen, endoctriné, se sent agressé par les pays étrangers qu’ils considèrent comme responsables de leur indigence, et considèrent leur Etat autoritaire comme un clan qui cherche à protéger son peuple à tout prix.
Merci à la CCI Japon pour cet article résumé
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